mercredi 22 juillet 2009

8 heures pour 8 jours...

Difficile de dire comme le temps file lentement, mais sur nos bécanes de foufous, il a vraiment pris le temps de ralentir sérieusement... les secondes comme des minutes, les minutes comme des heures, les heures comme des jours et les jours comme des années...
L'absence autant que les présences comptent dans ces voyages, les présences (r)assurent et animent... les absences pèsent et introspectent...
8 jours d'un vagabondage bucolique, pas tout à fait terminé et suspendu en pointillés... Une nouvelle attente, qui en suivra une autre... De deux nous passerons à trois dans l'intervalle... difficile de dire comme le temps file rapidement (!?)...
8 jours de pédalobucolopicolobondage... lenteur des paysages et des échanges, savoureux temps ou rien ne compte plus que de le prendre...
8 heures pour penser à tout ça, coincé dans l'habitacle et dans nos crânes et déjà rêver à demain qui n'est jamais bien loin...
Et puis faire des choix sans regret et continuer à avancer et à imaginer.
Maman quand je serai grand, je serai SMBiker
Nico

jeudi 16 juillet 2009

Ponctua(c)tions...

8 jours de virées pour 15 fonds de cartes avalés...
Soit 15-moins-une bouteilles à la mer glissées dans 15-moins-une boites à lettres, comme autant de points d'interrogation. In(c)vitations à chercher des réponses à des qui ? Des où ? Des pourquoi ?
15-moins-une parce que l'aventure de la cavalerie légère se funambulise, en points de suspension... Parce qu'un futur papa a légitimement 1000-et-une bonnes raisons de rentrer vite à l'écurie, parce qu'un vagabondeur ne peut se tenir face à une météo trop ceci ou pas assez cela... Parce que l'âge du capitaine et toutes ces sortes de choses aussi, la dernière carte reste à achever. Elle nous attend au gite du Bionnassay, dernière halte et aussi premier point de départ. Partie remise à très tantôt. A suivre donc... Et à propos de point, laissons le dernier, le presque point final à la bande des carrioleux qui à l'heure où nous terminons notre premier acte, a du redescendre, on l'espère sincèrement, de l'endroit-que-vous-savez... Point final, en suspension ! Exclamations !

Lorsque le SMBiste montre le Mont-Blanc du doigt, l'idiot regarde...

mardi 14 juillet 2009

On a les chiffres que l'on mérite !

J5 : 72 km / +970m + 2 attaches rapides + une longue et lente descente au bistrot suiiiiise...
J6 : 59 km (+10 au rythme des polynésiens "oyé") / +450m (mais - 1100 !) + 6 colliers de fleurs et 666 666 personnes autour du Léman (nonobstant les 1666-2, comprenne qui voudra)
J7 : 64 km / + 1200m + 500ème rugissant passé + 2 gourdes sifflées pour 4 litres sués & bière à l'arrivée, oui, je sais, vous le saviez !

Soit depuis le dernier coucou à la définitivement sympathique équipe de la mairie de Saulxures (ces gaillards et gaillardes nous appellent tous les soirs, excusez du peu) :
544 km / + 6500 m / - 5850 m
Aie et ouille...

J7 : Mont-Blanc, je te vois !

Hopla, la borne "500 km" vient d'être négligemment enroulée sous le regard taquin du Mont-Blanc. La bande ne fut pas déçue d'envoyer un lourd "tout à droite" pour mettre de la distance d'avec l'enfer-c'est-les-autres du Léman. Dire qu'il y a du monde dans ce coin là revient à considérer la cerise aigre rapinée comme laxative... Bref, nous voilà revenus sur des terre plus hospitalières, tout autant que notre hôte. Thierry, prof d'EPS reconverti dans l'hébergement de vagabondeur, met la barre très haute, à l'image des cols, woups et bavantes gravies ce jour. Si vous souhaitez un hébergement raisonné et raissonnable, où il fait bon flaner et refaire le monde autour d'un godet plutôt que de se faire presser façon "rape à touriste", essayez ici : http://lacassandrine.com/. Même la BO file des frissons !
Bref, une presque dernière suée avant d'envisager d'en découdre avec qui-vous-savez. Demain n'étant qu'un point virgule de fond de vallée pour rejoindre la page du prochain acte.
Je sais pas vous, mais aujourd'hui, on s'avait bien ruisselé...

lundi 13 juillet 2009

J6 : D'un lac à l'autre : un mur entre les deux et si(x) pagaies pour une issue pas triste !

Joueurs de Scrabble, ne soyez pas fura(x) : il parait qu'ici les "X" ne se disent pas. C'est dommage, parce qu'il y en a partout ! De la combe d'Emburne(x) à E(x)ceneve(x) = heavy but cool, Dure(x) but simple(x)...Pour faire simple et de bon gout : ça pique les guiboles au levant et ça galbe les biceps au Leman ;-) Un avé, deux pater et trois "Oyé"... Là, ça veut dire qu'il faut basculer la rame. Un grand courbage d'échine franc, viril et très sincère à nos polynésiens et sienne au rythme endiablé et carpediem revendiqué. Clin d'oeil aussi au taulier du hotelduport.yvoire@wanadoo.fr / hotelrestaurantduport-yvoire.com, pour qui 6 SMBistes ruisselants sous les aisselles ne dénotent pas avec le cadre très Gault&Millaudissant...Je sais pas vous, mais nous, on s'avait bien pagayémarré !

J5 : Tourbière et bière et ratatam...

Nico (LVL Naturaliste +100, mention bucoleur ascendant picoleur) s'est fendu d'un dépucelage pedagogiécolobobo à grand renfort de mots en droseare, rasa, rosam et toutes ces sortes de Anax rosaris, demoiselles rosis, ros'hips... En gros : retenir que ça fait "splotch" si on met les pieds, "bzzz" si on tend l'oreille et qu'il ne faut rien cueillir, sauf les myrtilles grosses comme un petit pignon !
Ensuite, rien d'autre que du bonheur simple. VTT de combat sur les contreforts suiiiiisses, à grand renfort d'interdits bravés, mais chut... Car ces suisses savent recevoir et plus que vivre : Vallée de Joux = 5500 âmes et presque autant au service de l'horlogerie helvète. Précision de l'accueil : bière pression et peinture fraiche. Si un jour vous devez poser vos valises, optez pour le centre sportif du Sentier, on cause le même langage : "effort et réconfort", mais vous le saviez déjà !

samedi 11 juillet 2009

Pedalo ergo sum

De Baume-les-Dames à presque Pontarlier,
Comme une sorte de formalité
Up & Down en(dé)chainés
Des fruitières, du Comté
Réjouissances du palais
et aussi nos culs talés
mais, ça on le savait
l'Aventure du SMB
chaque jour renouvelée
...

Rien à déclarer

Pour les carioleux, c'est grand beau et bon. Ils sont passés du coté obscure de la force, versant suisse. Grillades dans une cabane esseulée et carpediem attitude. Ces gaillards sont en train de s'affranchir des vicissitudes de la société. Pas sûr qu'ils veuillent revenir un jour parmi nous...
Bref, ils avancent posément mais surement et la vie et belle. Mais qui pouvait en douter ?

J3-J4 en chiffres

1 grand beau et 0 bobos
J3 : 64km / +1000m + 6 val'heures (micro brasserie du Val d'Ajol, cherchez, vous succombullerez :-)
J4 : 94km + 900m + 4 plaquettes + 3C avec le journaliste + 3 colliers (dont une à couleuvre) et une patate farcie dans la poche à Kiki !

Des noyaux dans les cerises et des pépins dans les plaquettes...

J2/J3 de la cavalerie légère : Le velour de l'enrobé défile et la caravane passe. Oups, disons le gré crisse sous les dents et la caravane trépasse. Pitstop pause et longues envolées-enroulées-enjambées oniriques. Les vosges sont passées, le Jura est en ligne de mire. Les gîtes se suivent sans jamais se ressembler. De l'annexe de ferme pour grillotophyle* jusqu'au delà du relai-je-jure-que-c'est-vrai chateau**... L'invariant reste l'accueil. Epicuriens nous avons été, épicuriens nous sommes, épicuriens nous resterons.
Maman, quand je serai grand, je ferai SMBiste !
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* La cerise de Fougerole, à manger, déjà c'est bon, mais à râââââhpiner ;-)
**Si vous vagabondez du coté de Baume-les-Dames, une halte s'impose à la ferme auberge Saint-Ligier (Mme et M. Ramel) : 03.81.84.09.13. http://www.chambre-doubs-saintligier.com/ - vero.ramel@wanadoo.fr

mercredi 8 juillet 2009

J1 : Sea, glaise & sun (et PB aussi ;-)

Après un accueil très chaleureux de la municipalité de Saulxures (équipe au complet, sous un temps presque menaçant), nous partîmes vers notre destinée...
Quelques rebonds glaiseux plus ou moins esthétiquement négociés (photos à venir, on a les noms des meneurs ;-), nous arrivâmes rapidement à Bayon sous quelques gouttes accueillantes. Patisseries douces et café fort. Dire qu'il a plu revient à considérer l'océan pacifique comme humide.
Le reste ne fut que bonheur simple : voie verte de velours pour épicureins en devenir. Grand cagnard et/ou tonnerre jupitérien. Une belle et bonne pensée pour Sacha au passage, en souvenir d'un Grand Saut !
Accueil aux Amis de la Nature, une sorte de belle aventure !
Restauration des troupes, à grand renfort de ce-que-vous-savez au Bar-Snack de la plage.
94 km au compteur, mais qu'importe.Finalement ce qui importe, c'est que la vie nous apporte ce que l'on attend d'elle. Et parfois bien plus. Non ?
Le bonheur, si on veut...
Carpediem.

J-0

Go, go, go !...

mardi 7 juillet 2009

J-1... attendre c'est déjà presque fini...?!

Attendre, attendre, attendre.... et attendre encore quelques heures.
Alors que les journées défilent rapidement, il nous faut attendre encore quelques heures avant de donner les premiers coups de pédales.... c'est dur d'attendre, moi j'aime pas attendre... mais là je suis obligé, comme le départ est officiel (cf post antérieurs) et que nous sommes attendus...
D'ailleurs, je suis pas encore parti que je suis déjà attendu à la maison...
Faudrait pas que ça devienne une habitude ces attentes, sinon je vais plus m'en sortir...
Maintenant que c'est dit, j'attends les jours prochains pour raconter toutes les aventures passionnantes que nous allons vivre... et si c'est pas passionnant ? bon je raconterai quand même, tant pis pour vous ;-)
Nico

C'est quand qu'on est où ?

Il parait qu'on a un peu de mal à suivre le programme ? Faire deux groupes, en fonction des appétences de chacun, ça nous a paru une bonne idée. Mais du coup, ça complique un peu la tambouille. Dans notre grande bonté intersidérale, voici le récapitulatif détaillé jour par jour, comme pour le tour de France, mais avec de la bière dans les piquouses. Non, non, de rien, c'est tout à fait normal...

Au Sud, rien de nouveau...

Bâââh, quelle aventure... Beau temps affligeant, kilomètres avalés sans crampes aux guiboles, ni couinements de chaines ou grincements de dents voire fesses tannées. Sacha ne plonge qu'en zone sécurisée et la bière est toujours fraiche. 'Ben mon vieux, ça commence à ronronner du coté des "chariotteux". Ca sent l'hormone de stabilité et la surcharge pondérale en devenir...
Non, sérieux, RAS, la bande est du coté de Montbozon, conformément au programme, la banane au visage de tous. Bref, la vie est belle. Carpe diem donc !

lundi 6 juillet 2009

J-2 pour les derniers partants : chéri, attache bien ton bike, lorsqu’il a le top case qui s’agite comme ça, c’est qu’il veut filer en douce !

Voilà, cette fois, on va commencer à en voir le début de la fin de cette attente contre-productive. Aujourd’hui, encore ici, mais bientôt plus là pour personne…
Le slip (encore) propre est plié, rangé dans le top’ à coté de l’EPO, les derniers stickers sont collés, le Picon est déshydraté. Bref, ça sent bon le warm up et la gomme chaude dans l’écurie de la cavalerie légère. Allez hop, suivez-nous : visite des mécaniques avant le lâcher des fauves. Tout ce que vous avez voulu savoir sur un SMBike customisé, sa vie, son œuvre, sans jamais oser le demander. Oui, vous êtes vernis et oui la vie est belle. Attention, on ne touche pas. Par contre, on a le droit de rêver…

Vue générale. Admirez la rigueur des lignes, l’harmonie des couleurs et l’équilibre des charges. Comptez 20 kilo tout mouillé. Rangez votre sourire de don juan, la mouture est mariée et fidèle…

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Revue de détails [Frontside] : Porte-carte made in myself (homologation en cours). Sacoche avant technique (pneuma et méca). Contenu liquide rouge non précisé. Mego-HS MC pour prêcher la bonne parole par monts et vaux et Dazzer II (en gris, sanglé) pour atomiser les pitbulls et les pépettes-à-sa-mamie arrogants : Faire le Bien et se prémunir du Mal, amen.
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[Backside] Top case ISO 9200 déjà de notoriété quasi interplanétaire (voir précédents billets). Stickers aux pensées aussi diverses que variées. Y’a peu d’espace d’affichage, nous avons du refuser de nombreux sponsors (dont Total et Elf ;-)Petite touche poétique commise par Elisée. Cette petite est riche de grands secrets et sait aussi les garder (Elisée, ton « boss » a perdu son gilet, mais j’en aurai malgré tout un sur le dos ;-) Ouf !

dimanche 5 juillet 2009

Le SMB, dans la vraie vie...

Tout ce que l'on vous raconte ici, notre rêve, notre addiction au vagabondage, notre appétence pour la bière, ben en plus c'est vrai... Tout le monde en parle. Même sur le très sérieux et officiel site de Saulxures-lès-Nancy :
http://www.mairie-saulxures-les-nancy.fr/
et
http://www.mairie-saulxures-les-nancy.fr/?id=54&idm=242

Maman, ne t'inquiète pas, je vais bien.

La SMB touch : découvrez la collection été...

Modèle "cavalerie légère"
- existe aussi pour femme -
Vous pouvez cliquer pour vous rapprocher (la photo ne sent pas sous les aisselles)

des nouvelle du front (enfin du fond ;-)

Contre toute attente, Thierry a décroché hier soir son téléphone portable. C'est fou ce qu'on peut faire avec cet outil ! Du coup, voici les premières nouvelles des chariotistes, à chaud, et à froid aussi... Accrochez vous au guidon, j'enlève l'asphalte !
Première journée sans heurt, conforme au planning. La seconde marquera déjà plus les esprits. Alors que le peloton s'étiolait nonchalamment le long d'une belle et longue voie verte (70 km avalé, chapeau les petiots !), Sacha improvisa une figure de style dans la discipline euphorique du "saut de canal".
Résultat : "five-six, five-nine, five-four, five-on". Argh, Nelson, encore une note un peu sévère du juge canadien, comme à son habitude...
Bref, un gros plouf direct, tout habillé, chaussures aux pieds et vélo sous les fesses. Le véhicule d'assistance a immédiatement sorti le compétiteur, échappant de près à la noyade, pendant que le bike faisait "plop, plop, plop", inexorablement attiré par la vase, au fond... Re assistance, double cab', moufflage et oh hisse, récup' magistrale de la monture à Sacha. On essore l'un, on secoue l'autre & and the road again !
Comme on dit chez nous, on s'avait un peu fait peur, mais on s'avait quand même bien marré !

lundi 29 juin 2009

Rhhhâââ...déjà J-9 !

Aujourd'hui, c’est déjà presque demain, le départ et la veille...
mais demain est encore loin, à quelques jours, heures et kilomètres qui (r)assurent qu'on ne part pas déjà.
Je sais pas vous, mais moi, j'aime pas l'attente et les veill(é)es de départ, les fébriles et fiévreuses qui font espérer demain tout en étant content de ne pas y être encore...et pourtant déjà plusieurs mois que l'on attend cela.
Dans 9 jours maintenant nous auront avalé nos premiers kilomètres, l'itinéraire deviendra parcours, la réalité du terrain donnant sens à ce que nous avons visionné sur les cartes, au tracé parcouru du bout des doigts et qui laisse l'imaginaire vagabonder...
Vagabondage sur des cartes, dans les prés, au bord des cours d'eau et des canaux, sur les montagnes, les lacs... l'esprit libéré de toutes contraintes autres que celles qui nous obligent à avancer... (re)trouver l’(e) (dés)équilibre de cette vie libre… vagabondage dans la tête de cette aventure qui se vit, de ces aventures que l’on (en)vi(e)t… vagabondage sur un parcours tracé (!?), de gîte en gîte ( !?) et aux étapes prévues ( !?)… mais vagabondage tout de même, à la recherche (de soi) d’ailleurs.
Nico

vendredi 19 juin 2009

(Pas) sérieux s'abstenir...

Dans un grand élan de volonté d'émancipations des classes opprimées, nous avons aujourd'hui choisi de reprendre en main votre culture Saussurienne visiblement défaillante. Cachez cette gène, ce n'est pas sale !
De Saulxures à Saussure, tout ce que vous avez voulu savoir, sa vie, son œuvre, sans jamais oser le demander :

http://hypo.ge.ch/www/saussure/html/HBS/node47.html

Rompez.
Vous pouvez maintenant briller en société.
Elle n'est pas belle la vie ?

Rien qu'en suant... Et en ramant aussi !

A la demande générale, et devant la pression populaire, il convient d'apporter quelques précisions autour du buzz du top-case (voir ici, suivez un peu !)... Pourquoi affubler nos montures de si esthétique artifice ? Pourquoi opter pour une boite étanche pour ranger notre unique slip propre ? La réponse en images, fourrées au bon gout d'embruns...
Léman, prends garde, le SMB arrive !




Oui, en plus de pédaler, nous allons ramer, en galériens béats d'endorphine. Ca se passe sur le Léman. Les doux rêveurs de la Section Pirogue Polynésienne du Cercle de la Voile d'Evian, nous proposent de traverser le Léman en chantant et souquant ferme au rythme du premier de pagaie... Pour compléter la carte des prévisions de Pignon Futé ci-dessous, on préfère prévenir que le 13 juillet, si vous aviez prévu de faire de la voile ou marcher le long du lac : accrochez-vous bien au filin et resserrez le gilet, le SMB fait la vague !

mercredi 17 juin 2009

J-19... c'est demain !?

A J-20, c’est aussi(déjà) J-15… bref,
Ben je sais pas vous, mais moi à J-20… tout roule, tout co(u)ol(e), le jour du départ approche doucement (ou presque).
Bientôt l’heure de quitter celle(ceux) qui reste(nt) à la maison et de se préparer à l’(es) emmener avec soi quand même.
L’esprit (em)mêler d’une envie de s’y jeter dès maintenant et de retarder encore le départ… la franche hésitation accompagnée de l’hésitante détermination de partir tout en restant.
J’imagine que (si) penser à partir c’est (quelque part) déjà être parti… Partir c’est peut-être (ailleurs ?) déjà être revenu ?
Mais à trop penser à demain, je pourrais en oublier aujourd’hui…
Alors aujourd’hui c’est J-20… quoi dire d’autre… à part que nous sommes à 20 jours du départ ?
Nico

mercredi 10 juin 2009

Et le décompte alors...

Lundi dernier c'était J-30... enfin ça dépend pour qui ! Car pour d'autres c'était J-25...
On a beau faire le truc ensemble, on part pas tous en même temps... hum bon... Et alors ?
.... Rien....
Nico

lundi 8 juin 2009

Eloge de la lenteur vagabonde...

J’écris ce billet à +300 km/h. J’ignore par quel miracle les farfadets de l’informatique ne s’y embrouillent pas les cordons de la com’ avec ce souffle et toute l’euphorie de la vitesse.
Mais finalement qu’importe. Sauf que si l’envie venait à quelques illuminés de tirer au cordeau une ligne ferrée Saulxures <> Mont Blanc (ne rigolez pas, certains ont déjà pensé à installer un téléphérique sur le toit de l’Europe !), il nous faudrait une bonne heure pour cheminer le Grand Voyage de nos rêves… A peine le temps de laisser refroidir le café dans le wagon resto…
Justement, se délecter d’un café, commettre un billet, mâcher un bout de gras avec l’inconnu voisin, refaire le monde l’espace-temps de deux portes coolissantes…
Finalement, si le but compte, certes, le cheminement vaut tout autant, et pourquoi pas plus, puisqu’affinité !
Relier chaque jour un point Alpha à l’Oméga, au rythme du petit et grand braquet, vagabonder par l’esprit tout autant qu’avec les yeux. Faire chemin commun un temps, s’esseuler l’autre. In fine, peu importe le où, c’est le comment qui vaut !
Jyhes

Top-case, tope-là !

La prose sur le portage à vélo est aussi abondante que les dents de mon gros pignon (voir notamment l’incontournable HS des Carnets d’Aventure). Une fois l’ensemble synthétisé, on repère clairement les écoles qui s’opposent :
  • portez devant mais renoncez à voir où vous mettez vos pneus.
  • Chargez la mule par l’arrière mais gare au pompage !

A oui, j’oubliais, ici on roule tout suspendu, en souplesse, moelleux à l’avant et douceur à l’arrière. Sauf que lorsque l’autre jour on a dit : « oké, c’est bien beau, mais avec nos bikes de tafiolles, où c'est qu'on va accrocher nos (oups) notre slip propre ? ». Autour de la tireuse, alors, on savait bien marré !

Du coup, plan P enclenché : top case (20 litres) + porte bagage (attache sur tige de selle). Compter 45 euros l’ensemble au Décath’ du coin. Solidarisez les deux, pour le meilleur et pour le (r)pire, à grand renfort de lames inox et vis/écrou/contre écrou, en ayant préalablement viré le dispositif initial, un peu cheap. Prévoir une sangle (fluo, c’est plus classe ! ;-) reliant la poignée au plus haut des barres de selle pour limiter le mouvement d’inertie en rebond sur terrain cassant (au premier test, chargé à bloc, le porte bagage venait toucher la roue en saut de trottoir, gasp !).
Testé un peu et approuvé beaucoup avec 6kg de charges (ça laisse de la marge après le slip posé au fond ;-). En ajoutant une petite sacoche à l’avant (vivres et réparation), une autre sous la selle (répa également) et un sac à dos léger (Camel bag + coupe vent), on doit pouvoir tenir la semaine en ne sentant pas plus fort qu’un fennec gras mouillé.

Les charges sont réparties équitablement, en évitant l’impaire du « tout sur le dos », rédhibitoire à très court terme.

En vrai, ça donne ce machin :



Oui, ce n’est guère glamour, mais ça semble solide et pratique. Verdict à Cham’ (ou sur le plateau du Jura, lorsque la case aura tout redévalé dré dans le pentu ;-)

Jyhes

vendredi 29 mai 2009

J-Quadraginta

40, c'est le numéro at(c)omique du zirconium, qui ne l'est pas moins, un métal de transition, parait-il... Ce n'est finalement pas si mal, même si, dans « transition », il n'y a guère que transit. Alors que notre aventure ne nous projette-t-elle pas vers l’ailleurs et l’au-delà ! Oui, nous allons relier 2 points, en humbles pèlerins en transit, mais nous faisons bien plus ! Nous goûtons à l'inconnu, éprouvons l'imprévu, nous délectons de l'inutile...
« l’homme n’est rien d’autre qu’une pousse, certes affranchi des prédateurs et affublé de ces 21 grammes qui font,dit-on, la différence, mais bon […] La fleur n’aspire qu’à s’épanouir, essaimer puis faner - bonne joueuse - en enrichissant ce qui l’a aidé à être et ce qui suivra...
Sommes-nous vraiment plus qu’une fleur ?
»
Et merci de me laisser divaguer jusqu’à satiété et vagabonder jusqu’à faner… D’avance merci !
Jyhes

Entre Montsec et Mont-Blanc

A J-40… c’est comme à J-50, mais avec 10 jours de plus en moins.

Départ aux aurores pour « l’ascension » du Montsec (alt. 377 m, tout de même !)…
http://fr.wikipedia.org/wiki/Butte_de_Montsec
On a les ascensions qu’on mérite… regard furtif direction sud-est… rien… la brume matinale qui se lève. Déjà l’heure de redescendre. Les oiseaux les plus matinaux animent de leurs chants les roselières, les forêts et les prairies dans lesquelles les animaux nocturnes s’activent encore.

A J-40… après une bonne balade à vélo, faut quand même aller au boulot ;-)

Nico

jeudi 21 mai 2009

Parce que redondance de bien ne nuit pas aux rèves !

Le SMB, sa vie, son œuvre, ça vous parle ?

Piqures de rappel :
Oui, on sait, ça laisse rêveur...

Jyhes

mardi 19 mai 2009

A J-50, je m'avais déjà bien marré !

J-50, 2 le retour : A J-50, je commence sérieusement à penser au jour J et aux premiers coups de pédales qui nous lanceront définitivement dans l’aventure… Pour ma part, elle commence au cours d’une soirée improbable, dans un lieu magique, entouré d’une bienveillance malicieuse, de bons mots, mets et des silences qui gravent ces instants fugaces et hors du temps dans ma mémoire. Nous étions à J-267, enfin un truc dans l’genre… une vague idée pour moi, mais la certitude d’un nom SMB (Saulxures – Mont-Blanc)… ça résonne et cogne, ça agace et excite, ça trotte et roule… bref, y’a pas, faut s’y foutre.
L’inconnue s’écrit pour moi avec un grand I, les doutes son nombreux et les interrogations multiples, exercice (dés)agréable d’introspection intensive… l’occasion de rouler pour faire le point, de se poser pour avancer, me retournant sur hier tout en fonçant vers demain.
Porté par l’idée d’aller jusqu’au bout et les surprises qui égayent la(ma) vie, seconde après seconde, minute après minute et jour après jour j’avance vers le jour J…

Nico

A la fin, (j'espère qu') on dira : "on s'avait bien marré !

J-50 : Je ne sais pas vous, mais pour les symbols, y'en a des qui savent faire, et d'autres non. Shrek, c'est un peu le communiquant de la bande. Alors forcément, une telle date, il ne pouvait pas la louper...
Du coup, si c'est écrit, c'est que c'est (presque) parti. L'important, ce n'est pas le but, mais le parcours qui y mène, non ?

http://www.everytrail.com/view_trip.php?trip_id=180345


Jyhes